Avec Les Terres animales, le lecteur est d’emblée plongé au cœur d’une petite communauté d’hommes et de femmes semblant avoir survécu à un incident nucléaire. Alors qu’une partie de la population a été « extraite » de ces lieux, eux refusent de quitter leur terre et sont résignés à vivre en autarcie, sous combinaison dès qu’ils mettent le nez dehors, et à se plier au rituel du désinfectant à tout va. Le groupe semble s’accommoder de cette vie jusqu’au jour où l’une des protagonistes tombe enceinte. Leur organisation va-t-elle survivre à un tel changement ? La réponse dans les dernières pages de ce très bon Petimangin, lauréat du Femina des lycéens en 2020 avec Ce qu’il faut de nuit.